Comprendre le lien entre maladies neurodégénératives et stress oxydant
Les maladies neurodégénératives apparaissent lorsque les cellules du cerveau et du système nerveux périphérique sont détériorées. Les neurones ne sont plus aussi performants et le système nerveux central (SNC) ne fonctionne plus comme il le devrait.
Les personnes atteintes de maladie neurodégénérative perdent petit à petit la capacité à contrôler leurs émotions, voient leurs facultés cognitives décliner et leur mémoire fortement se dégrader. À l’échelle mondiale, près d’une personne sur six (soit pratiquement un milliard de personnes) souffre d’une maladie neurodégénérative.1
Dans cet article, nous allons examiner le lien entre maladies neurodégénératives et stress oxydant. Si le fait de vieillir en bonne santé vous préoccupe, ces informations peuvent vous être utiles pour gérer votre taux de stress oxydant. Maintenir un stress oxydant au niveau le plus bas possible pourrait jouer un rôle essentiel dans la réduction du risque de développer une maladie mitochondriale ou neurodégénérative.
Qu’est-ce que le stress oxydant ?
L’oxydation est un processus normal du corps, qui permet à notre SNC de combattre les agents pathogènes. L’oxydation se produit lorsque des molécules contenant de l’oxygène, appelées radicaux libres, réagissent à l’oxygène présent dans notre corps. Lorsque la production de radicaux libres dépasse la production d’antioxydants, cela engendre un stress oxydant.2
Les radicaux libres sont des espèces réactives de l’oxygène (ERO) et des espèces réactives de l’azote (ERN). Lors de l’oxydation, une molécule va perdre un électron, qui va être capté par une autre molécule. La molécule qui capte cet électron est alors dite réduite. Lorsque l’oxydation et la réduction se produisent simultanément, on parle alors d’oxydoréduction. Les réactions d’oxydoréduction sont classiques dans le corps et sont utiles à de nombreux égards. Le stress oxydant va perturber la bonne transmission des signaux d’oxydoréduction, et une transmission de signaux d’oxydation qui dysfonctionne va engendrer la détérioration de la cellule.
Les radicaux libres possèdent un nombre instable d’électrons, ils sont hautement réactifs. Une surcharge de radicaux libres a pour conséquence d’empêcher les antioxydants d’équilibrer leurs effets réactifs. Si les antioxydants ne sont pas en quantité suffisante, la nature réactive des radicaux libres risque d’attaquer et d’endommager les neurones, les tissus adipeux, les cellules, l’ADN et les protéines.
L’ADN, les protéines et les lipides abondent dans le corps. La dégradation de l’ADN, des protéines et des lipides peut engendrer un certain nombre de pathologies lourdes. Les patients soumis à un stress oxydant trop important sont susceptibles de développer de graves maladies neurodégénératives et mitochondriales.
Quelles sont les pathologies courantes liées au stress oxydant ?
Bien qu’il s’agisse d’une fonction naturelle qui possède des effets positifs, subir un trop grand stress oxydant comporte de nombreuses conséquences délétères sur notre santé. Le stress oxydant contribue au vieillissement prématuré et peut accentuer la sensation de fatigue chronique et de brouillard mental. Le stress oxydant affaiblit les cellules, qui ne peuvent donc plus lutter contre les infections avec leur efficacité habituelle.
La principale source d’ERO dans le système vasculaire sont les enzymes nicotinamide adénine dinucléotide phosphate oxydase, connus sous le nom de NAPDH oxydase (Nox). Les enzymes Nox sont essentiels à la transmission des signaux cellulaires. Ils peuvent également entraîner un dysfonctionnement qui va produire un stress oxydant. Les enzymes Nox ont une part de responsabilité importante dans le développement de l’artériosclérose.5
Il a été démontré que l’accumulation de stress oxydant est à l’origine de maladies cardiovasculaires, de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), d’insuffisance rénale chronique et de certaines formes de cancer. Les patients souffrant de stress oxydant sont également plus enclins à développer un diabète, un asthme, une arthrite rhumatoïde ou une hypertension (pression artérielle élevée).6,7
Le stress oxydant est également un facteur avéré et non négligeable de maladies neurodégénératives telles que la maladie de Parkinson, la sclérose latérale amyotrophique (SLA), la sclérose en plaques, la dépression chronique et les graves pertes de mémoire.8 La maladie d’Alzheimer est la maladie neurodégénérative la plus courante ayant pour origine le stress oxydant.
Lien entre maladie d’Alzheimer et stress oxydant
Le rôle du stress oxydant dans l’apparition de maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer, a fait l’objet de nombreuses études et est bien documenté. Les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer montrent un déséquilibre important de leur état d’oxydoréduction, qui aboutit à un stress oxydant.
Lorsqu’elle fonctionne normalement, la chaîne de transport d’électrons mitochondriale utilise l’essentiel de l’oxygène moléculaire, tandis que le reste est transformé en peroxyde d’hydrogène et en radicaux superoxydes. Lorsqu’il est en état de stress oxydant, le corps va produire trop de superoxyde et de peroxyde d’hydrogène, lequel peut attaquer les tissus et produire des effets délétères sur le cerveau.
Le cerveau a besoin de beaucoup d’oxygène et renferme de nombreuses cellules lipidiques vulnérables à la peroxydation. Le stress oxydant sur les tissus du SNC peut affecter les fonctions cérébrales en interagissant avec des mécanismes tels que la libération d’acides aminés excitateurs et de neurotoxicité. Les défenses corporelles naturelles contre le stress oxydant peuvent ainsi altérer la structure de molécules essentielles et endommager davantage le cerveau. Il a été démontré que les grandes quantités d’espèces réactives de l’oxygène (ERO) produites dans les mitochondries par le stress oxydant augmentent considérablement le risque chez les patients de développer la maladie d’Alzheimer.9
H2 Quel est le rôle des ERO dans les maladies neurodégénératives ?
Il existe une sous-catégorie de radicaux libres dont on pense qu’ils provoquent plus de dommages que d’autres et qu’ils jouent un rôle plus conséquent dans le développement de maladies neurodégénératives et maladies mitochondriales. Connus en tant qu’espèces réactives de l’oxygène (ERO), ces radicaux libres sont produits par l’organisme lors de la métabolisation de l’oxygène. Les ERO aident l’organisme à repousser les microorganismes et jouent un rôle dans la transmission des signaux cellulaires. Une augmentation des ERO peut cependant contribuer à la hausse du niveau de stress oxydant.4
Une des principales sources de production de radicaux libres ERO est un processus connu sous le nom de phosphorylation oxydative mitochondriale.3 Les mitochondries produisent l’énergie dont nous avons besoin pour vivre. Si l’ADN du corps ne peut pas communiquer avec les mitochondries, cela va entraîner un dysfonctionnement mitochondrial, et les mitochondries défaillantes vont endommager les cellules et provoquer leur mort prématurée. Les patients atteints de maladies neurodégénératives développent souvent un dysfonctionnement mitochondrial secondaire.
Qu’est-ce qui provoque l’accumulation de stress oxydant ?
Nos organismes produisent des radicaux libres pour décomposer les nutriments et nous permettre d’obtenir l’énergie dont nous avons besoin. Ils font partie du processus métabolique normal du corps. En vieillissant, le corps emmagasine de plus grandes quantités de radicaux libres, c’est l’une des raisons qui nous rendent plus prédisposés à développer une pathologie neurodégénérative telle que la maladie d’Alzheimer, à mesure que nous avançons en âge.
Des facteurs environnementaux peuvent également être à l’origine d’un surplus de production de radicaux libres par le corps, qui atteint ainsi un état de stress oxydant. Être exposé à des substances cancérogènes peut pousser l’organisme à générer un excès de radicaux libres ; une exposition prolongée au tabac ou à la pollution de l’air peut avoir pour conséquence la surproduction de radicaux libres. D’autres causes impliquent la surexposition aux rayons ultraviolets du soleil et la surexposition au radon, aux radiations et à l’ozone. Certains pesticides et produits chimiques industriels peuvent être cancérogènes et sont connus pour provoquer une augmentation des radicaux libres, qui engendre un stress oxydant.
Quelles sont les personnes qui présentent un plus grand risque de développer un stress oxydant ?
En vieillissant, nos organismes deviennent naturellement moins performants. Nos fonctions physiologiques et biochimiques ralentissent et nous devenons plus vulnérables au développement de maladies. Les études montrent que vieillissement et apparition de maladies liées au grand âge peuvent aller de pair avec l’augmentation d’un stress oxydant.10 C’est donc chez les personnes âgées que le risque de développer un stress oxydant et les pathologies qui y sont associées est le plus élevé.
Les personnes pouvant développer un stress oxydant sont également :
- Les personnes atteintes de cancer
- Les fumeurs
- Les alcooliques ou gros buveurs
- Les personnes en situation de surpoids ou d’obésité
- Les personnes qui se sont surexposées au soleil
- Les personnes pratiquant un sport de manière excessive
- Les personnes qui suivent certains traitements médicamenteux
- Les personnes qui subissent la pollution de l’air
- Les personnes qui consomment de grandes quantités de sucres et de graisses
Les personnes qui travaillent dans l’industrie chimique, l’industrie des pesticides ou des détergents industriels
Comment réduire le stress oxydant et le risque de maladie d’Alzheimer ?
Il n’est pas possible d’éliminer les radicaux libres de notre système, à l’instar du stress oxydant. Nous pouvons cependant adopter certaines habitudes pour limiter le nombre de radicaux libres que produisent nos organismes, et par là même, réduire l’éventualité d’un stress oxydant, susceptible de provoquer des pathologies qui en découlent, comme la maladie d’Alzheimer.
Adopter un régime alimentaire contenant plus d’aliments riches en antioxydants constitue une manière de lutter contre l’augmentation des radicaux libres. Consommer plusieurs fruits et légumes chaque jour permet un apport plus important en antioxydants. Certains aliments sont plus riches en antioxydants que d’autres. En voici quelques-uns que nous conseillons d’intégrer à votre alimentation :
- Le chocolat noir
- Les myrtilles
- Les noix de pécan
- Les artichauts
- Les fraises
- Les framboises
- Le chou rouge
- Le chou kale
- Les épinards
- Les haricots
- Le thé vert
- L’ail
- Le curcuma
Évitez de manger en trop grande quantité ou de manger de manière compulsive. Arrêter le tabac et limiter sa consommation d’alcool constituent également de bons moyens de stopper l’accumulation de radicaux libres dans l’organisme. Faites de l’exercice régulièrement et à intensité modérée, assurez-vous également de dormir suffisamment. Utilisez de la crème solaire et limitez votre temps d’exposition aux rayons directs du soleil. Si vous travaillez dans un domaine qui touche aux produits chimiques, aux radiations ou aux pesticides, assurez-vous de porter un équipement de protection individuel approprié.
Conclusion
Le stress oxydant est une cause majeure de maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer, la SLA et la maladie de Parkinson. Bien qu’étant un processus naturel qui remplit une fonction normale dans le vieillissement, le stress oxydant peut endommager les cellules et le SNC.
Les personnes âgées produisent naturellement plus de radicaux libres et sont donc plus sujettes au stress oxydant et aux maladies neurodégénératives qui y sont liées. Conserver un mode de vie sain et un poids équilibré, pratiquer une activité physique régulière, limiter son temps d’exposition aux rayons du soleil et aux produits chimiques, arrêter de fumer et boire avec modération aident à réduire le nombre de radicaux libres dans l’organisme. En retour, cela va réduire le risque de développer une pathologie dont le stress oxydant est la cause.
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