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Etude du lien entre stress et risque de cancer

Thématiques :
maladie
Publié le 13 Décembre 2023

Le stress est une réaction normale, qui survient naturellement lorsque nous sommes face à des situations ou évènements qui nous inquiètent ou nous mettent sous pression. Néanmoins, trop de stress peut provoquer bon nombre d’effets négatifs sur notre état d’esprit et notre santé physique. Être en permanence en situation de stress élevé est ce que l’on appelle le stress chronique.

Les personnes exerçant un métier où la pression est constante, celles qui font face à des difficultés financières ou qui connaissent des soucis d’ordre familial sont généralement sujettes à un grand stress. Or, on considère généralement qu’être constamment stressé augmente les risques de développer un cancer.

Se voir diagnostiquer une maladie grave constitue également un facteur de stress énorme. Apprendre qu’un être cher ou que l’on est soi-même atteint d’un cancer est un moment terriblement difficile à vivre et stressant. Quelqu’un à qui l’on annonce qu’il a un cancer est immédiatement assailli de violentes émotions. En outre, la recherche de la bonne thérapie et les effets secondaires des traitements médicaux peuvent également devenir un processus traumatisant et douloureux physiquement. Les personnes atteintes d’un cancer ont souvent le sentiment de devoir faire face à la maladie, mais également aux conséquences à un stress chronique.

Dans cet article, nous allons examiner en détail le lien entre stress et risque de cancer. Nous allons nous pencher sur l’idée que le stress provoque le cancer, et chercher à comprendre en quoi le stress est néfaste aux personnes atteintes d’un cancer. Si vous êtes préoccupé par la pensée que vivre avec beaucoup de stress pourrait provoquer un cancer ou pourrait aggraver votre cancer, vous trouverez plus bas les réponses que vous cherchez.

Qu’est-ce que le stress ?

Le stress est la réaction du cerveau humain dès lors qu’il est confronté à une trop grande tension ou qu’il a le sentiment d’être face à une menace imminente. Cette réaction de stress a pour finalité de nous préserver de toute souffrance. Elle est souvent décrite comme une réaction de « lutte ou de fuite » ou une « cascade de défense ». Ces termes renvoient au fait que cette réaction de stress est une réponse élaborée par le corps comme mécanisme de survie.

Autrefois, un pic de stress soudain nous a permis de réagir rapidement face à un danger potentiellement mortel, représenté par la présence d’animaux ou d’autres êtres humains. Lorsque nous nous sentons menacés, nos organismes libèrent de grandes quantités d’hormones telles que l’épinéphrine et la norépinéphrine. L’adrénaline afflue vers notre système nerveux central et nous sommes alors en hypervigilance, notre rythme cardiaque s’accélère, notre tension artérielle augmente sensiblement et notre taux de sucre dans le sang augmente également.

Lorsque nous sommes en état de stress, le corps s’apprête à surmonter la menace perçue, soit en se jetant dans la bataille, soit en la fuyant. Le sang reçoit plus d’oxygène et l’organisme intensifie la transformation de glycogène en glucose, préparant ainsi les muscles à l’action. Des rougeurs apparaissent sur la peau lorsque le sang afflue vers les muscles et s’éloigne des fonctions non essentielles. Les pupilles se dilatent afin de capter plus de lumière et améliorer la vision. Les vaisseaux sanguins se dilatent également pour envoyer plus d’oxygène et de sang vers les muscles. Les pensées se bousculent et se focalisent sur l’origine de la menace, ainsi que sur les moyens d’y échapper.1,2

Cette réaction de stress dit de lutte ou de fuite était parfaitement adaptée à la vie de l’homme primitif, en revanche, elle peut présenter quelques problèmes dans notre monde moderne. Il ne fait aucun doute qu’un peu de stress qui ne dure pas trop longtemps peut être bon. Ce que nous appelons le stress aigu, ce stress de faible intensité et qui ne dure pas, va nous aider à éviter un danger immédiat, réagir rapidement à une situation donnée ou terminer à temps une tâche urgente. Toutefois, une surcharge permanente de stress chronique pesant sur l’organisme va avoir des effets délétères tant sur la santé physique que mentale.

Le stress peut-il provoquer le cancer ?

Nombreux sont ceux qui sont convaincus que les personnes qui sont soumises à un stress chronique présentent un risque beaucoup plus élevé que d’autres d’avoir un cancer. Est-ce vraiment le cas ? Croire que trop de stress représente un risque accru de développer un cancer est certes une vieille idée de non-expert. Il en va de même pour l’idée reçue selon laquelle le stress peut provoquer le cancer. Ce sujet a suscité un vif intérêt au sein de la communauté scientifique. Ainsi, qu’en disent la science et les chercheurs ? Trop de stress peut-il faire que le cancer se propage dans l’organisme ?

Il s’avère que la question n’est toujours pas tranchée. Des études ont été menées sur la façon dont le stress influence le système immunitaire et comment ceci favorise l’apparition de cancers du sein, de la prostate, de l’estomac, du poumon et de la peau. Ces études et les expérimentations effectuées ont montré que le stress chronique peut provoquer des réactions négatives du système immunitaire dans sa réponse inflammatoire.3

D’autres études n’ont relevé aucun lien entre niveau de stress chez un sujet et le risque pour ce sujet de développer un cancer de la prostate, un cancer du sein ou un cancer du poumon. 4,5,6,7,8 Cependant, chacune des études menées a souligné le fait que de plus amples recherches devaient être effectuées sur le lien entre cancer et stress.

Quoi qu’il en soit, les recherches scientifiques disponibles démontrent que les conséquences physiques du stress affaiblissent considérablement le système immunitaire. Or un système immunitaire affaibli va créer un microenvironnement plus propice au développement de cellules cancéreuses.

Les personnes qui vivent un stress chronique vont également être plus enclines à adopter des comportements malsains, de nature à provoquer un cancer tels qu’une consommation excessive d’alcool, fumer, être sédentaire et manger plus que nécessaire. Le stress chronique peut également modifier les taux d’hormones dans l’organisme, rendant ainsi la personne plus susceptible de développer certains types de cancers.

En résumé, aucune étude ne relie formellement stress et cancer, et aucune ne l’exclut formellement non plus. On peut simplement dire qu’abaisser son niveau de stress est bon pour la santé d’une manière générale. Être globalement en meilleure santé diminue le risque de développer un cancer.

En quoi le stress nuit-il aux personnes atteintes d’un cancer ?

Et si l’on vous a déjà diagnostiqué un cancer, le stress peut-il l’aggraver ? Pourquoi le stress est-il mauvais pour les personnes atteintes d’un cancer ?

Nul doute que devoir faire face à un diagnostic de cancer est une épreuve terriblement difficile. Même les personnes les plus résilientes voient leur niveau de stress augmenter lorsqu’elles se trouvent face à la réalité du cancer. Mais le stress chronique est-il de nature à favoriser la croissance d’une tumeur cancéreuse ?

Une étude a montré que dès lors que le stress chronique affaiblit le système immunitaire, il va provoquer la tumorigenèse et accélérer le développement du cancer.9 Une autre étude a révélé pour sa part que les effets psychologiques du stress tels que la dépression et l’anxiété vont avoir pour conséquence un développement plus rapide des métastases cancéreuses.10

Les conséquences psychologiques du stress peuvent engendrer l’accumulation d’hormones telles que la neuroendocrine, les catécholamines et le cortisol. Ces hormones modifient la façon dont les cellules réagissent aux agressions et aux quantités d’oxygène présentes dans l’organisme. Le stress accélère l’angiogenèse tumorale et provoque une prolifération considérable des cellules cancéreuses. Chaque étude appelle à mener de plus amples recherches, il semble néanmoins plus que probable qu’un niveau élevé de stress joue un rôle majeur dans la rapidité de progression du cancer.

Le lien entre stress oxydant et cancer

Le stress oxydant se produit lorsque le nombre de radicaux libres dans l’organisme excède le nombre d’antioxydants. Les radicaux libres sont des molécules possédant un niveau instable d’oxygène. Or, si les radicaux libres sont une occurrence naturelle du corps et jouent effectivement un rôle essentiel dans son fonctionnement, ils peuvent endommager nos cellules s’ils ne sont pas sous le contrôle des antioxydants.

Les radicaux libres, appelés espèces réactives de l’oxygène (ERO), peuvent provoquer et favoriser la tumorigenèse, entraîner la mort des cellules et activer la prolifération des cellules cancéreuses.11 Un stress oxydant en hausse va entraîner inflammation chronique, dégradation de l’ADN et mutation de l’ADN, ce qui va favoriser l’instabilité du génôme.12 L’ensemble de ces pathologies va engendrer la propagation du cancer et son aggravation, dont la conséquence ultime serait la mort du patient. Il est donc recommandé aux personnes atteintes de cancer de surveiller de près leur taux de stress oxydant et de le maintenir au niveau le plus bas possible.

Comment gérer son niveau de stress ?

Le stress est inévitable, mais il est possible d’atténuer ses effets sur notre santé physique et mentale. Pour les personnes qui vivent avec un cancer, la gestion du stress peut les aider à acquérir une meilleure qualité de vie et peut même les aider à prolonger leur espérance de vie. Voici quelques techniques simples qui permettent de gérer le stress.

 

Pratiquer des techniques de pleine conscience

Les techniques de pleine conscience telles que les exercices de respiration ou la méditation sont réputées avoir un effet apaisant sur le corps et l’esprit. La méditation permet de faire taire les ruminations mentales, de soulager l’angoisse et la dépression et de s’extraire de la réaction de stress dit de lutte ou de fuite.

 

Rester en lien avec ses proches et ses amis

Les personnes atteintes de cancer qui sont bien entourées et soutenues par leur famille et leurs amis ressentent un niveau de stress bien moins élevé que celles qui restent isolées. Si vous luttez contre le cancer, il est impératif de ne pas vous couper des gens qui vous entourent.

 

Faire beaucoup d’exercice physique

L’exercice physique est un moyen naturel de limiter les effets du stress sur le corps et l’esprit. Même des activités toutes simples telles que partir en promenade, faire quelques étirements ou soulever de faibles poids suffisent à faire baisser le stress.

 

Consulter un thérapeute professionnel

Un thérapeute professionnel va pouvoir vous aider à trouver les bonnes techniques pour diminuer votre niveau de stress.  La psychothérapie et les thérapies cognitives comportementales (TCC) sont particulièrement efficaces pour faire baisser le stress.

Conclusion

Bien que les opinions des professionnels soient diverses, des preuves viennent effectivement étayer la probabilité que le stress crée un microenvironnement au sein duquel le cancer va s’épanouir et aggraver les cancers existants. Atténuer son niveau de stress diminue le risque de développer un cancer et favorise la lutte contre les cancers existants.

Grâce à Lactium®, les personnes atteintes d’un cancer peuvent diminuer leur niveau de stress sans recourir à une médication lourde. Anti-stress efficace et cliniquement prouvé, Lactium® est un produit naturel sans effets secondaires. Élaboré à partir de protéines de lait hydrolysées, Lactium® est un moyen naturel de réduire le stress.

 

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Sources
1 PubMed: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31082164/ DOI: 31082164
2 PubMed: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28900385/ DOI: 10.17179/excli2017-480
3 PubMed: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7466429/ DOI: 10.3389/fonc.2020.01492
4 PubMed: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27923666/ DOI: 10.1016/j.ypmed.2016.12.004
5 PubMed: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29677398/  DOI: 10.1002/pon.4740
6 PubMed: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30484859/ DOI: 10.1002/ijc.31955
7 PubMed: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27418063/ DOI: 0.2217/fon.10.142
8 PubMed: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21142861/ DOI: 10.2217/fon.10.142
9 PubMed: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7466429/ DOI: 10.3389/fonc.2020.01492
10 PubMed: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3037818/ DOI: 10.2217/fon.10.142
11 PubMed: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32649885/ DOI: 10.1016/j.ccell.2020.06.001
12 PubMed: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2990475/ DOI: 10.1016/j.freeradbiomed.2010.09.006